• L'appel de Cthulhu, l'art de H.P. Lovecraft - broché - Collectif ...

     

    Les documents retrouvés dans les biens hérités de son grand-oncle, mort dans de mystérieuses circonstances, vont mettre l'anthropologue Francis W. Thurston sur la voie d'une terrible vérité : tapis au fond de l'océan, dans la cité de R'lyeh, l'infâme Cthulhu sommeille en attendant d'imposer son règne sur la terre, tandis que ses disciples, réunis autour d'un culte secret, préparent son retour. 

    J’avoue avoir eu du mal à entrer dans cette histoire. Pour tout dire, il y a de nombreux passages où je me suis ennuyée et où j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour percuter le récit tellement mon esprit s’évadait. J’ai dû cumuler ma lecture avec un livre audio (dont l’ambiance sonore était géniale) pour achever cette nouvelle. J’ai découvert la plume de Lovecraft et pour l’instant j’espère connaître de meilleurs textes. En revanche, j’aime beaucoup la créature inventée par Lovecraft et je trouve que l’on a tous les éléments pour faire un somptueux jeu de rôle sur ce thème. Un bilan mitigé, mais finalement pas si catastrophique que cela.  


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  • Couverture Mission hygge

     

    « — Ça n’est plus possible Chloé, plus personne ne te supporte ici. Tes collègues ont peur de toi et moi, j’ai peur pour toi. Depuis deux ans, tu n’es plus la même...
    — Je-ne-veux-pas-en-parler.
    — Je le sais que tu ne veux pas en parler, mais je suis ton chef. Et je ne peux plus te laisser comme ça, Chloé... Sache que j’ai pris une grande décision... »

    Quand Alexandre, le rédacteur en chef de Chloé, journaliste intrépide et habituée des territoires en guerre, lui annonce qu’elle part séance tenante à Gilleleje, petit village côtier du Danemark, la jeune femme s’étrangle d’indignation. S’exiler dans un village paumé au nom imprononçable pour étudier le hygge danois et le bonheur au coin du feu ? Alors que rien ne lui file plus le bourdon
    que les gens heureux ? Ce qu’elle ignore, c’est que cette mission qu’elle prend comme une punition va changer sa vie pour toujours...

    Mon avis : un vrai bonbon à la cannelle, à déguster en toute saison (et pas forcément à Noël). Personnage attendrissant, histoires d'amour suggérées sans être lourdes. Une véritable histoire d'amitié, d'un dépaysement, d'une rencontre avec soi remplie d'humour de légèreté. Vous allez apprendre à vivre avec cette communauté de Gilleleje et j'espère tomberez amoureux de son ambiance, ses décors et de l'hygge! 

     

     


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  • Autant en emporte le vent - vol. 1 - Margaret Mitchell - éditions ...

    Autant en emporte le vent 

    Margaret Mitchell

    Tome 1 nouvelle traduction par Josette Chicheportiche

    Edition Totem 

    1861, Géorgie. Scarlett O’Hara a seize ans. Elle a devant elle l’avenir radieux d’une riche héritière de Tara, une importante plantation de coton. Mais la guerre civile est sur le point de plonger dans le chaos le pays tout entier, et Scarlett a le coeur brisé : Ashley Wilkes vient d’en épouser une autre. Pour fuir son chagrin, elle va s’installer à Atlanta, impatiente de goûter à l’énergie d’une grande ville. Là, un certain Rhett Butler, à la réputation douteuse de contrebandier, commence à s’intéresser à Scarlett et son caractère rebelle. Un duel de séduction s’engage alors, et ils vivront ensemble les pires heures du siège d’Atlanta.

     

    Couronné par le prix Pulitzer, immortalisé à l’écran avec les inoubliables Vivien Leigh et Clark Gable, best-seller absolu, Autant en emporte le ventest une fresque intemporelle sur l’amour et la guerre.

     

    Mon avis : Ah une nouvelle traduction! J’avais essayé de lire ce roman en janvier dernier, mais je n’arrivais pas à m’habituer au style de la traduction. J’avais durant le confinement fait une autre tentative cette fois-ci en anglais, mais pareillement, je ne parvenais pas à être transporté dans l’univers. Là, j’apprends donc la sortie de cet ouvrage fraîchement traduit. Ce qui est assez ironique c’est que celle-ci arrive peu de temps après le «nouveau» scandale sur le film issu du mouvement black lives matter (que je soutiens à 100 % en y ajoutant aussi toutes autres ethnies persécutées). Que nous soyons très clairs là-dessus : le film et le livre sont deux oeuvres différentesOui, l’histoire parle du côté sudiste durant la guerre de Sécession et donc oui, les personnages sont racistes et pensent que l’esclavage est une bonne chose. Non l’auteur ne parle pas de son point de vue dans l’ouvrage. Oui, les noirs y sont ici dépeints conformément à une certaine vision et naturellement celle-ci est dépassée, anachronique.

     

    Maintenant que cela est clair, je passe à mon avis. Déjà, je pense qu’il est important de lire autant en emporte le vent ou d’autres livres abordant ce thème, car cela nous permet de découvrir les persécutions et les tenants aboutissant de l’esclavage, la guerre de Sécession ou encore la ségrégation aux États-Unis.  Margaret Mitchell met en scène des héros qui sont sudistes et elle représente la société telle qu’elle était estimée par ces gens-là. Pour moi c’est typiquement le type de roman qui nous permet d’ouvrir notre esprit à un autre point de vue et surtout : de ne pas reproduire ces erreurs passées

     

    Concernant l’histoire, j’avoue que les longs passages sur la vie durant la guerre peuvent être lassant, pour moi ce qui rend supportable ces longs moments c’est son personnage principal : Scarlett O’Hara. Que j’aime Scarlett : égoïste, vaniteuse, explosive, mais aussi très déterminée, manipulatrice, etc. Oui, la description basique d’une petite peste. Mais je peux vous dire que cela fait du bien de voir ce genre d’héroïne; cela change radicalement du genre habituel de protagonistes qui sont gauches, peu assurées et qui apprennent qu’elles sont «l’élue». Scarlett, elle sait ce qu’elle veut et elle l’obtient. 

     

    Scarlett quand elle n’aime pas quelque chose, on le sait. Même si elle ne peut pas forcément dire ce qu’elle veut, l’autrice nous livre ses pensées. Je trouve que par ce procédé Scarlett est vraiment humaine, elle n’est pas dans cette victimisation constante citée plus haut, qui pour moi est trop lourde et pas réelle : sérieusement qui pense comme ça? Personne

    Scarlett elle aimerait bien dire aux gens ce qu’elles pensent, mais la société dans laquelle elle évolue lui interdit et c’est ce qui rend la relation avec Rhett Butler si intéressante. Lui c’est en deux mots : un filou qui s’assume. De presque 20 ans son aîné, il pousse Scarlett dans ses retranchements. Il lit en elle, comme dans un livre ouvert. Tous deux sont pareils dans le fond : ils aiment vivre dans le luxe et défier les normes. Ah oui, nous avons bien là deux serpentard! Mais Scarlett a du mal à s’assumer, c’est peut-être aussi pourquoi elle est tombée amoureuse de Ashley qui lui est terre à terre, gentil, généreux et valeureux. Presque le contraire de Scarlett. 

    Concernant l’histoire d’amour entre le fameux Rhett Butler et Scarlett, on est dans les ressorts classiques d’un «je ne t’aime moi non plus». Scarlett déteste Rhett au début, puis ils se rapprochent, se sépare. C’est un jeu constant de va-et-vient soutenu par les diverses décisions stratégiques qui éloignent nos personnages. Les mélanges et biens faits, le duo fonctionne bien et leur égoïsme mutuel donne des ressortissants originaux à ce schème classique de la littérature romantique. 

     

    Bon vous l’aurez compris un grand coup de cœur pour cette première partie de l’histoire. J’attends avec impatience la fin du défi (demain) pour me lancer dans le 2d tome et donc la fin du roman de Margarett Mitchell. 


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    Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, tome 1 : Tout ...

    Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire

    Tome 1 Tout commence mal…

    Lemony Snicket

     

    La vie des enfants Baudelaire démarre bien mal... Tout commence le jour où leurs parents disparaissent dans l'incendie de leur maison laissant leurs trois enfants à la tête d'une immense fortune. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les voilà confiés à leur oncle, le Comte Olaf, qui déploiera toutes les ruses pour s'emparer de leur richesse. Il faudra encore plus de malices aux trois enfants pour déjouer les tours pendables de cet étrange aristocrate...

     

    Je suis perturbée quant à ma lecture de cet ouvrage tellement la série Netflix retrace avec exactitude ce premier tome. J’aime beaucoup l’ambiance de ce livre, un univers gris comme je les adore. L’humour est burlesque, décadent. J’apprécie beaucoup les personnages principaux qui survivent grâce à leur intellect et leur esprit malin. Je découvre que l’auteur a une grande créativité, c’est un ingénieur : il observe le monde et trouve des inventions extraordinaires. Celles-ci se retrouvent utilisées par les enfants Baudelaire et cela donne vraiment un ton imaginatif au roman. L’histoire aborde également la question de l’autorité plusieurs fois je me suis fait la réflexion : ce n’est pas parce qu’ils sont adultes qu’ils ont raison.  Je comprends la frustration des Baudelaire lorsqu’ils tentent de se défendre mais qu’aucun adulte ne les croit. Cela montre un peu la cupidité des adultes et apporte une lueur d’espoir pour l’enfant qui le lit et qui se dit : oui moi aussi je peux avoir raison. 

    Bon j’avoue je n’ai pas grand-chose à dire sur ce premier tome. J’ai beaucoup aimé, ça se lit rapidement et on a envie de connaître la suite. 

     


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  • Les brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley

     

    Les brumes d’Avalon

    Marion Zimmer Bradley 

    Tome 2 de la saga : les dames du lac 

     

    Résumé : La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, soeur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

     

    Mon avis : Que ce soit pour le tome 1 ou le tome 2, j’ai été envoutée par ce roman. Découvrir la légende du roi Arthur à travers la présence des femmes permet d’aborder un autre point de vue sur cette légende mondialement connue. Que ce soit Morgane, Viviane ou encore Guenièvre, chaque femme joue un rôle déterminant dans l’histoire du Graal. La légende d’Arthur ce n’est pas celle d’une quête ni d’une reconquête. C’est le récit d’un pays divisé entre deux religions : l’Ancienne religion des druides, contre le christianisme. Les femmes chez Zimmer en sont les représentantes. Derrière leur querelle de cour, c’est tout le destin des chevaliers qui s’y dresse. Manipulations, négociations les âmes des compagnons du roi et le roi lui-même sont entièrement laissée aux femmes détentrice des mystères. Même Guenièvre représentant du culte «masculin» interprète l’ambassadrice du Christ et du Christianisme. Le roman propose donc des réflexions intéressantes sur les avis et les discordes qui sont causées à cette époque par les différentes vénérations et c’est tout l’enjeu de prendra le Graal, relique des prêtresses d’Avalon, utilisée par les chrétiens et recherchée de tous comme la manifestation du puissant pour les deux peuples. 

     

    Bien sûr la religion ne fait pas tout le roman. Nous suivons les évolutions des personnages, les affaires de cours, la vie des prêtresses d’Avalon. Le cadre historique est tel que l’on croit vivre avec ces personnages comme s’ils nous étaient contemporain et en même temps si loin de nous. Le quotidien pourrait être si doux, mais les guerres ébranlent l’existence de nos héros. Même si nous perdurons à la cour, nous avons tous les péripéties concernant le roi Arthur avec ses victoires et défaites. Cela évite les récits de guerre, quand bien même je subsiste persuadée que Marion Zimmer Bradley aurait pu l’écrire sans problème. Idéal pour ceux qui sont donc frileux sur ce sujet. 

     

    Enfin la magie. Le récit reste réaliste même s’il introduit les notions magiques liées aux croyances des druides. Le monde d’Avalon et ses secrets n’est pas décrit comme une légende mais une réalité vivant à côté de notre monde. Ainsi la «magie» fait partie du quotidien des prêtresses et des initiés de l’ancien culte. Elle ne pose pas de question. Zimmer a étudié les sorcières modernes et les contes et légendes celtes pour nous dépeindre le portrait le plus précis. Elle nous plonge donc dans cette croyance ses mondes avec une exactitude historique toujours au rendez-vous. 


    Si vous rêvez de découvrir l’histoire du roi Arthur, je vous invite à le faire par la plume de Marion Zimmer Bradley. 

     


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