Fruits Basket 

Natsuki Takaya

Tome 1 à 23

Résumé: Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu'elle ignore, c'est que la famille Sôma est victime d'une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douzes animaux du zodiaque chinois ! Avec d'aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.

C’est avec beaucoup d’émotions que je rédige cette chronique. Je me rappelle encore avoir regardé l’anime dans ma jeunesse, jusqu’à 3 fois d’affilé tellement je ne voulais pas quitter l’univers. J’adore tout dans fruits basket : les intrigues les personnages et l’humour. J’avais toujours eu le regret de ne pas connaître la fin de cette histoire. Et quand j’ai appris qu’il y avait un nouvel anime qui était sorti j’étais très excitée de le découvrir. Et puis j’ai vu la première saison… et j’ai eu envie de lire le manga : parce que je voulais connaître la suite, car la première saison s’arrêtait exactement au même point que le premier anime. J’avais envie de découvrir les dessins de Natsuki Takaya et son histoire telle qu’elle l’avait imaginé. Je me disais peut-être qu’il manque des choses dans l’adaptation. Mais au final l’animé est une copie parfaite des tomes. J’ai donc entamé ma lecture de fruits de basket dans le cadre du challenge des 4 maisons. 

Fruit basket c’est vraiment un manga qui est original. De par son contenu, mais également par la philosophie qu’il propose. En effet dans la plupart des mangas vous allez retrouver certaines valeurs comme la combativité à toutes épreuves de la vie. Cependant cette « combativité » est présente sous un angle différent : la bienveillance. En effet tous les personnages sont confrontés à des situations souvent dramatiques difficiles et chacun arrive (grâce à Tohru) à se défaire du mal qui les empare. Le prénom de l’héroïne épouse bien le concept qui guide la saga : « ce nom sort la saveur cachée, comme l’ajout de sel sur le sucre. » Tohru est humble gentille naïve. Malgré tous les malheurs qui l’accablent, elle reste souriante et heureuse d’être en vie. Derrière sa naïveté qui est souvent perçue par la plupart des autres lycéens comme stupidité se cache une grande force. Et c’est grâce à cette énergie qu’elle aide indirectement toutes personnes qui l’entourent. Elle est le grain de sel qui transforme les cœurs, et révèle la saveur des âmes comme il en est le cas pour la famille Soma. 

Le manga et ponctué d’histoire. Il peut s’agir des amis de l’héroïne comme de l’héroïne elle-même ou encore des membres de la famille Soma chez qui elle vit. On se rend compte que tous sont tiraillés. Leurs problèmes nous les connaissons tous à un moment de notre. Que ce soit le harcèlement scolaire par exemple ou encore la perte d’un être cher ou encore la recherche d’identité comme le travestissement ou les problèmes familiaux. Tous les problèmes que nous pouvons rencontrer durant notre adolescence et même durant notre enfance trouvent une solution dans les aventures de Fruits Basket. Il est impossible de ne nous attacher à aucun personnage ou de ne pas trouver qu’une des histoires racontées ne nous rappelle pas notre propre situation. Dans mon cas je suis très proche Saki Hanajima ou encore Yuki. Ce manga nous transmet donc un message profond : celui de s’accepter telle que l’on est. Nous avons tous une prune dans le dos que nous ne voyons pas et que les autres perçoivent. Cette prune qui nous rend uniques ;) 

Et je vous rassure ce n’est pas du tout lourd pesant pour vous de lire ces histoires bien au contraire, car vous y trouverez peut-être une douceur un espoir qui vous permettra justement d’évoluer face à cette situation. Je pense par ailleurs que c’est un manga idéal pour les jeunes adolescents, car ils permettront de développer leur empathie. 

Et oui c’est un manga aussi extrêmement humoristique point je me rappelle m’être repassé en boucle l’épisode 4 de l’animé plus jeune tellement je rigolais. L’idée des garçons qui se transforme en animal du zodiaque dès qu’une jeune fille leur tombe dans les bras et inversement donnent des situations extrêmement comiques. Le manga est un shojo c’est-à-dire un manga qui parle d’amour. Grâce à cette astuce qui nous permet à la fois d’en apprendre plus sur la mythologie chinoise et les aspects caractériels que l’on donne à chaque signe ; on retrouve également beaucoup de scènes comiques. Dans les scènes habituelles et classiques, on est partagé entre les éclats de rire et l’attendrissement face. Et cela donne vraiment un côté extrêmement rafraîchissant au genre du shojo. 

Histoire poignante, intrigue fraîche et prenante d’humour et de bienveillance cette belle corbeille de fruits ne pourra que vous séduire. Je ne peux que vous recommander la lecture des 23 tomes de Fruits Basket. 

Icare dit « Courgette », petit garçon de 9 ans, est né du mauvais côté de la vie.
Depuis tout petit, il veut tuer le ciel, à cause de sa mère qui dit souvent : « Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler que dans la vie on n’est pas grand-chose ».
Depuis son accident, la mère d’Icare ne travaille plus, boit de la bière en regardant la télévision et ne s’occupe pas de son fils.
Un jour Courgette, à défaut de tuer le ciel, va tuer accidentellement sa mère. Le juge le déclare « incapable mineur ».
Placé en maison d’accueil, Courgette découvre enfin l’Amitié, les fous rires, les larmes, les émotions et l’Amour…
Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’émotions. L’apprentissage d’une vie…

Abordant un sujet dramatique, autobiographie d’une courgette a su trouver la légèreté qui rend son histoire attachante et poignante. J’ai beaucoup aimé la plume de Gilles Paris très réaliste et fraîche. On suit les aventures de Courgette placé au sein d’un foyer. L’auteur imite à la perfection le regard d’un enfant de 9 ans, qui n’a que tout à découvrir. À peine dans le monde que déjà ces enfants sont dotés de passés lourds qui pèsera sur leur avenir. Pourtant, ils n’en restent pas moins des gosses et c’est avec beaucoup d’humour et de joie que vous partagerez les plaisirs des pensionnaires. Ici pas de place aux larmes, mais au sourire de la jeunesse toujours aussi insouciante ! 

Phillip Pullman et sa légendaire saga la croisée des mondes n’ont plus besoin d’être présenté. Comme beaucoup, j’avais regardé le film de 2007 et j’attendais avec impatience la suite. Qui ne vint jamais. La série de 2019 ne m’attirait pas, cependant elle ranima mon envie de découvrir la suite des aventures de Lyra. Poussée par le challenge des 4 maisons dont le tome 1 fait partie des recommandations du Zozie, j’ai donc plongé dans cet univers. 

J’aime beaucoup la société que décrit Pullman avec son petit côté steampunks et ses animaux totem ici appelés daemon. J’ai vraiment aimé l’ambiance de cet ouvrage. J’ai adoré la société des érudits, l’aristocratie, le monde des gitans, d’ours et des sorcières. Chaque branche de cette société a ses valeurs, ses symboles et ses convictions que le lecteur prend plaisir à découvrir en suivant les aventures de Lyra. Le tout s’articule vraiment bien sans être lourd et vraiment nous permet une entrée en matière vraiment complète et agréable. 

Un autre point fort de cette saga c’est les nombreuses révélations qui parfois peuvent changer du tout au tout notre point de vue. C’est finalement assez rare et cela rend ce livre encore plus surprenant et addictif. On évolue donc en même temps que le personnage principal, je sais que cela peut être classique, mais vraiment dans ce livre on se prend les mêmes chocs que notre chère héroïne. et croyez-moi ce qui craignent que cette histoire soit trop enfantine, l’enfance et l’innocence disparaissent très vite

Imaginez-vous, vivre dans un monde où il n'y pas d'arbre. Les derniers humains vivent regroupés dans villes ou éparpillés dans le désert. Parmi les peuples du désert, les chasseurs traquent les derniers arbres qui une fois abattue seront vendus dans les villes afin de fournir de l'eau gélifiée et de l'oxygène à la tribu. C'est dans ce monde que Samia grandit. Elle ne connaît ni les bêtes, ni les arbres, ni la joie de boire dans une source, aussi petite soit-elle. Mais Samia a un rêve devenir chasseresse d'arbre. Un seul problème c'est une fille et elle ne peut donc espérer rejoindre les troupes. Un soir, elle décide de suivre les chasseurs et les aider à trouver des arbres et prouver sa valeur. Mais la jeune fille se perd. 

Un roman rapide et pourtant essentiel. L'auteure arrive en quelque page à nous captiver à nous faire ressentir l'angoisse du désert et surtout, montrer l'importance des arbres pour nos vies. À travers ce roman initiatique l'héroïne vous vous en doutez trouve un arbre, dans lequel elle décide de s'abriter en espérant qu'on vienne la secourir. Durant son attente, elle découvre toute la vie qu'abrite l'arbre: les fourmis, les araignées, les chauves-souris. Elle dont le monde est si plat, si homogène elle découvre la diversité du vivant, son harmonie et sa cohésion. Mais l'enseignement précieux qu'elle reçoit pourra-t-il être entendu ou disparaîtra-t-il dans le désert? 

Une histoire à découvrir et surtout à lire et partager pour que notre monde ne devienne pas celui de Marie Pavlenko

Résumé : La famille Spencer emménage dans la petite ville perdue de Mahingan Falls. Pourtant les nouveaux venus n’y trouvent pas la tranquillité espérée : suicides mystérieux, disparitions de jeunes filles et autres accidents peu naturels s’enchaînent, semant l’angoisse chez les enfants Spencer. Ethan Cobb se doit d’enquêter.

Mon avis : J’ai découvert Mahingan Falls, j’ai vécu à Mahingan Falls, j’ai tremblé à Mahingan Falls. Quelle histoire ! Quel écrivain ! Comme toujours avec Chattam la situation que l’on pense être la plus banale se transforme en un récit surprenant, original et époustouflant et dans le cas de Signal terrifiant. L’auteur à travers ce livre fait hommage aux grands maîtres de l’horreur Stefan King et Lovecraft et c’est réussi. Dans ce roman vous y retrouverez toutes les bases d’une bonne histoire d’épouvante : une ville perdue de l’Amérique, une famille qui s’installe dans une ancienne ferme au passé chargé, la ville qui s’est construite grâce à plusieurs massacres : celui des sorcières de Salem et des Indiens. Mais, si le roman semble être un énième récit du genre, n’oubliais pas qu’il s’agit de Chattam, l’auteur trouvera mille ressorts pour que les clichés de l’horreur arrivent de nouveau à vous faire trembler le soir dans votre lit. Personnellement je réfléchirais à deux fois avant de me lancer cœur et âme sur un toboggan, verrouillerais tous les placards de la salle de bain ou encore ne descendrais pas dans une cave même si celle-ci est pourvue d’un home cinéma flambant neuf. 

Vous l’aurez compris j’ai adoré et j’ai flippé. Maxime Chattam sait décrire les scènes avec autant de réalisme et de fluidité qu’elles restent gravées dans notre esprit bien après la lecture. Les personnages sont attachants et attendrissants. J’ai beaucoup aimé partager avec la famille Spencer. Olivia la chef de famille entreprenante, pragmatique, Tom le mari rêveur et affectueux, Chad et Owen les deux cousins devenus frère qui forme un duo d’enfer. Gemma la babysitter, intelligente et sensible. Et le chef de police Ethan qui est un homme droit et réfléchi. Tout ce petit monde contribue à faire du récit quelque chose d’unique, car soyons franc, si les personnages nous sont antipathiques ou surfais l’histoire d’horreur aussi bien décrite soit-elle échoue. 

Dans une ambiance sonore toujours soignée et entrainante, venez découvrir la charmante ville de Manhigan Falls, mais gare à vous si le signal raisonne, parfois nos souhaits les plus profonds peuvent causer notre perte. 

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