• Challenge des 4 maisons ! Edition 2020

     

     

    Il est de retour! le Challenge des 4 maisons et pour ma première participation j'adopterais les couleurs de Serpentard ! 

     

    Slytherin | Harry Potter Wiki | Fandom

     

     

    Challenge des 4 maisons ! Edition 2020

    Challenge des 4 maisons ! Edition 2020

     

     

    Ma PAL

    - Le Signal de Maxime Chattam (Weasley +10)

    - Et le désert disparaîtra ( Mandragore +Nimbus 2000 = +15)

    - La croisée des mondes tome 1 la boussole d'or (Hippogriffe + Poudlard express + recommandation = +25)

    - Les dames du lac tome 2 les brumes d'Avalon (Tournoi des 3 sorciers + Dobby = +20) 

    - Autant en emporte le vent tome 1 de Magaret Mitchell ( Tournoi des 3 sorciers + Histoire de la magie = +15) 

    - Cadavre Exquis de Augustina Bazterrica ( Durmstang + Mandragore = +10 )

    - Des souries et des hommes de Steimbeick (Rogue + Azkaban + recommandation = 30 )

    - Fruits Basket tome 1 à 23 (soit 230 point rien qu'en lecture + Hippogriffe + Amortentia = +240)

    - Ma vie de Courgette (Fred et George + Rogue = 15)

    - La nature hors la loi de François Ost (Buse = 10)

    - The Promised Neverland tome 3 à 11 = (80 point)

    - Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire tome 1 (Weasley + Fred et George =10

    - L'appel de Cthulhu

    La tourbière hantée

    - Ici, le femmes de rêve pas (relecture dans le cadre de la lecture commune = 30)

    - Harry Potter et le prisonnier d'azkaban (Durmstang = 5)

    Mission Hygge (nimbus)

    - Les erreurs monumentales (buses) 

    - A school Story: Next top Vilain 

    Flunked de Jean Calonita

    - Ever After High: le livre des légendes 

    - Fin de siècle à Venise 

     

     

    J'ai fais le total dans mon coin en tenant compte des bonus et j'apporte donc : 915 point à la maison Serpentard :D 

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Antéchrista d'Amélie Nothomb

     

    Titre : Antéchrista 

    Auteur : Amélie Nothomb 

    Editeur : Albin Michel 

    Prix : 14,50 euros 

    Genre : Contemporain 

     
     

    Mon avis : L’histoire de ce roman, c’est celui de l’adolescence : ses tourments, ses changements et surtout ses souffrances. Blanche a 16 ans, et elle est immaculée de toutes ces acceptations. Jusqu’au jour où elle rencontre Christa, l’élégante, la séductrice et brillante élève de sa promotion. Christa est la porte d’entrée au monde matériel et vibrant qui entour Blanche et avec lequel elle souhaite communiquer. Heureusement, les yeux de l’intéressée finissent par se poser sur elle et Blanche a l’espoir que cette rencontre la délivre de sa solitude. Une belle histoire qui commence me direz-vous, mais c’est mal connaître madame Nothomb. 

    Elle découvre rapidement les pouvoirs manipulateurs de cette consœur de 16 ans. Par sa séductivité et sa conformité aux attentes sociales, Christa met le monde à ses pieds. Elle m’irrite, m’angoisse et me perturbe pareillement que sa victime. Déformant la réalité, elle obtient toujours satisfaction avec en prime le plaisir de voir Blanche se faire écraser sans secours. Dans son nouveau royaume, elle enterre petit à petit notre jeune vierge, toute bonne à rouler des «patins» au quelques garçons qui auraient bien voulu d’elle. Et nous sommes là, lecteur à se sentir tantôt comme Blanche et tantôt comme Christa. Comme le chrétien qui est balancé entre son amour pour Dieu et les plaisirs de notre monde. Pris entre cet entre-deux Amélie Nothomb dépeint les transformations qui s’opèrent au cours de nos vies et tout particulièrement pendant l’adolescence (entre 16 ans et 25 ans sociologiquement parlant). Mais le monde extérieur vaut-il tous ces sacrifices, ces mensonges et ces manières? C’est ce qu’interroge A.Nothomb à travers cette histoire que nous avons tous vécu. 

    Dans cet enfer, Blanche comprend donc que son ami n’est autre que l’Antichrist et qu’elle doit s’en défendre par tous les moyens. Prenant son courage à deux mains elle tend son arc pour percer ce miroir d’illusion. Cependant n’est-il pas déjà trop tard? Dans cette métaphore, on retrouve la découverte du corps et de l’autre entremêlé dans un récit passionnant, mais difficile et parfois étouffant. Le péché, la luxure, la vanité sont les véritables enjeux de cette épopée dont Blanche cherchera à échapper.  

     

    Aenor Fern

    Murmure du Feu

     

     

     


    votre commentaire
  • Auteur : Rana Ahmad 

    Titre : Ici, les femmes ne rêvent pas — récit d’une évasion 

    Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni 

    Édition : Globe, l’école des loisirs  

    Année de publication 2018 (2016)  

    Date de lecture : 6 janvier 2020 

     

    En revenant de son voyage sur les plages japonaises, le héron s’arrête en Arabie saoudite. Là-bas, il fait rencontre Rana et découvre monstrueuse sur la condition des femmes et l’islamisme radical.    

     

    Résumé : Rana, habite en Arabie saoudite. Elle y vit de manière insouciante et heureuse jusqu’au jour de ses 9 ans où son grand-père décide qu’elle doit devenir une bonne musulmane. C’est alors qu’on lui retire son vélo flambant neuf et qu’on le donne à l’un de ses oncles. Un an après, elle doit porter le niqab ainsi que l’abaya noire. Elle apprend à être aimée d’Allah et cela passe par le rejet total de son corps, son sexe, le fait d’être une femme. Attouchement, brutalité Rana apprend à vivre dans un monde ou les hommes sont la loi. Condamné à épouser un homme elle sera réduite à l’état de souillon occupant ses journées à faire le ménage et ses 5 prières. Plus tard, grâce à Internet elle échappera à ce monde où «l’hypocrisie et l’obsession transforme les hommes en ennemis de leurs propres sœurs, filles ou épouses» (quatrième de couverture).   

     

    Mon avis : émouvant et violent, quelle histoire sombre que dépeint Rana, quelle horreur de savoir que ce n’est pas de la fiction, mais bien le récit d’une vie. C’est avec des mots simples que Rana raconte son passé. C’est navrant de voir comment la dérive islamique a changé ce pays de culture en prison où les femmes non strictement aucun droit. Le plus difficile c’était de lire toute cette souffrance qui accompagne Rana au quotidien, de savoir que là-bas il n’y a aucune justice et que les femmes sont méprisées. En effet, si une femme se fait violer (et cela est très courant sans parler de la pédophilie et de l’inceste) c’est considéré comme étant de sa faute. Pire encore, elle sera même battue par sa famille pour déshonneur. Tout est fait pour faire culpabiliser les femmes de leurs corps et de leur sexe. Pourtant elles ne sont que des victimes prises dans les griffes de ces «hommes» qui sous la «charria» on trouvé l’accomplissement de toutes leurs perversions et idées saugrenues.  

     

    Lire ce récit, c’est vivre cette enferment cette violence. À chaque fois que Rana nous raconte les mésaventures de ces femmes et d’elle-même, c’est comme un viole que nous recevons : celui de notre liberté, celui de notre fierté, celui de notre espèce. Il parait presque impensable que des femmes puissent accepter un tel traitement! Et c’est justement là que le témoignage de Rana Ahmad est crucial : quand on naît là-bas, que l’on voit tout le monde vivre comme ça : comment penser autrement? Et c’est un chemin difficile, dangereux presque irréalisable pour la plupart des femmes. Et heureusement elle l’a fait, et d’autres pourront le faire.   

     

    L’islam est une religion qui prône l’amour de son prochain. C’est un sujet difficile à aborder en France et il y a que trop d’amalgames à ce propos. Je vous recommande de visionner le reportage d’Arte sur cette religion trop souvent mal jugée : clic qui vous permettra d’avoir un regard intéressent en complément de cette lecture terrifiante.  



     

    Aenor Fern 

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Résultat de recherche d'images pour "la papeterie tsubaki"

    Titre: la papeterie Tsubaki  

    Auteur: Ogawa Ito  

    Traduction: Myriam Dartois-Ako 

    Edition: Philippe Picquier  

    Année de publication:2016 

    Date de lecture: 19/12/2019 

     

    Résumé : Commençons ce voyage initiatique avec notre ami le héron au cœur des rives japonaises. À Kamakura ville côtière bordée par les plages de Zaimokuza et Yuigahama vit Hatoko héritière de la papeterie Tsubaki. Après le décès de l’Aîné, la surnommée Poppo (pigeon en japonais) devient écrivaine publique et reprend l’affaire familiale au sein de la papeterie. De l’été jusqu’au printemps nous allons suivre toute une année auprès de Hatoko. À travers cette histoire, est dévoilée toute la beauté de l’art calligraphique japonais. De la formation des idéogrammes à leurs significations jusqu’au choix du papier, Ito Ogawa nous propose ici de découvrir toutes les subtilités japonaises liées à l’écriture. Cette pratique reste toujours ancrée dans les traditions japonaises malgré le développement des technologies. Grâce aux différentes commandes qui seront transmises à l’écrivaine, nous apprenons à accueillir cette joie si facile et pourtant aujourd’hui devenue rare : la réception d’une lettre qui nous est adressée. La librairie Tsubaki devient pour nous un lieu de recueillement et de partage au même titre que ses clients.  

     

    Mon avis : C’est un livre simple, calme, patient, rigoureux et si intelligent et émotif, tout comme son héroïne. La librairie Tsubaki a été pour moi un énorme coup de cœur. Dans un recoin du monde, nous découvrons la complexité de l’écriture japonaise, un art à part entière dans lequel écrire, un geste qui peut sembler si banal, s’avère être une explosion de significations et de sensibilités. L’encre, le papier, la façon de rédiger rien n’est laissé au hasard et ce n’est qu’une fois tous ces éléments réunis que peuvent éclater les sentiments contenus dans ces lettres. C’est dans la rigueur et le travail consciencieux que l’écrivain public arrive à enfermer ces parcelles d’émotions qui nous habitent et les transmettre à la personne de notre choix. Pour arriver à maitriser cela, Hatoko a vécu une enfance stricte et sévère parfois malheureuse et qui pourtant l’aidera à contrôler la magie des mots. J’ai vraiment adoré découvrir toute la ritualité qui se cache derrière l’écriture d’une lettre. C’est une véritable poésie que nous offre Ito Ogawa dans ce récit. 

     

    Au-delà des lettres, le roman invite à découvrir ou redécouvrir les joies de la simplicité quotidienne. Hatoko ne vit pas une vie pleine de folies bien au contraire, Poppo a ses habitudes : elle boit son thé chaque matin, fait son ménage, papote avec sa voisine la bienheureuse retraitée Barbara et s’occupe de sa librairie. Elle vit pleinement chaque jour comme il vient avec sa météo et ses imprévus. Grâce à ce calme intérieur et malgré ses blessures intérieures, elle développe une sensibilité d’écriture inégale et elle se transforme petit à petit en une actrice indispensable de la ville de Kamakura. Finalement grâce à son mode de vie ordinaire Hatoko bénéficie d’un destin extraordinaire. Dans sa vie solitaire, elle va devenir la réconciliatrice d’une multitude de personnes et c’est en aidant toutes ces personnes que progressivement Hatoko brise ses chaînes et découvre les secrets de la Librairie Tsubaki.  

     

     

    Aenor Fern 

    Murmure du  Feu 

     

     


    votre commentaire
  • Résultat de recherche d'images pour "lolita livre"

    Titre: Lolita

    Auteur: Vladimir Nabokov

    Année: 1955

    Edition: Folio

     

    Résumé : Humbert Humbert est en prison pour meurtre. Il raconte tout ce qui l’a conduit jusqu’ici. De son enfance avec son premier amour à sa rencontre des dizaines d’années plus tard, avec Dolorès Haze, une «nymphette» de 12 ans. Humbert est subjugué par la jeune fille et accepte même d’épouser la mère de Dolorès pour rester près d’elle. Jusqu’au jour ou, la «Grosse Haze» comme la surnomme Humbert découvre la vérité et meurt accidentellement. Commence alors un long voyage en tête à tête entre Humbert et l’adolescence.

     

    Mon avis : Quel livre! C’est un coup de cœur. Lolita est sans doute l’œuvre la plus connue de Vladimir Nabokov. L’histoire raconte celle d’un homme. Humbert Humbert emprisonné pour meurtre. Dans les derniers jours de sa vie, il rédige ses mémoires, explique son crime, son passé. Il est tombé fou (et c’est le cas de le dire) amoureux d’une jeune fille dont il était le précepteur Dolorès Haze, alias Lolita. 

     

    La psychologie d’un personnage

     

     Nabokov à travers les écrits de son personnage, nous fait littéralement entrer dans la tête de Humbert, Homme amoureux, dévoré par sa passion, il partage dans son récit tous les déboires que cet amour a fait naître en lui. Lecteur averti, le succès que connait l’ouvrage est dû à son thème principal : la pédophilie. Humbert est conscient d’être un pédéraste, et ne cherche pas à lutter contre. Il désire Lolita plus que tout, et va tout orchestrer pour garder auprès de lui sa «nymphette». Usant de ruse, Humbert Humbert glisse doucement, mais surement du poète amoureux à celui d’un monstre odieux. Il va même jusqu’à épouser la mère mourante de la jeune fille pour pouvoir rester dans sa vie. 

     

    Un livre qui choc

     

    Lolita est un livre choquant et à la fois dérangeant. Ce qui est paradoxal, c’est que même si l’ouvrage condamne la pédophilie ce n’est absolument pas le point de départ du scandale. En effet, Lolita est sortie en 1955, une époque où il n’était pas rare de voir encore des jeunes filles de 15 ans mariées à des hommes de 40 ans. Ce qui avait choqué, était les scènes sexuelles et incestueuses. Vladimir Nabokov réinvente ces scènes en crescendo avec toujours plus de détails. Aujourd’hui, les critiques abordent tout le problème de la pédophilie. Un thème qui nous agace, par cela même que nous condamnons (à juste titre et forte heureusement) cela. Ainsi, le livre Lolita est d’une actualité dérangeante. Le lecteur est scandalisé des sentiments qu’Humbert éprouve pour cet enfant, car notre morale nous apprend que c’est anormal et interdit. Et pourtant, si monstrueux qu’il soit, les déclarations d’amour d’Humbert en font une figure attachante. Ce sentiment de pitié qui est suscité permet au lecteur d’achever sa lecture qu’importent les actions délirantes mises en place par son personnage principal. 

     

    Lolita ou l’attrait d’une femme


    Dolorès, chère Dolorès, que penses-tu de cette aventure
    ? Quel a été ton rôle dans cette histoire? Étais-tu aussi aguicheuse que le décrit ton beau-père? Aimais-tu ce regard qu’il portait sur toi, cette relation? L’expérience est racontée par Humbert. Toutes les réactions et les dialogues entre lui et sa nymphette ne sont issus que de son souvenir. Lolita y est dépeinte comme consentante ou du moins qu’elle sait ce qu’elle représente pour Humbert. Elle s’en amuse et jouit de son pouvoir de séduction. Elle fait partie de cette danse amoureuse dont souffre Humbert. Mais est-ce bien la vérité? Nous n’en serons rien. Ainsi, le roman nous interroge toujours sur le point de vue adverse. Lolita était-elle aussi joueuse que le décrit Humbert? Où est-ce une fois de plus les délires d’un vieil homme qui se persuade pour garder un tant soit peu de morale dans ses actions? Dans tous les cas, un voile de mystère se pose sur la nymphette, laissant aux lecteurs le soin de son interprétation. 

     

    Conclusion : Vous l’aurez compris, ce qui fait la puissance de cet ouvrage est la profondeur des personnages qu’il met en scène. La force et la poésie de cet amour interdit qui déchire le cœur d’Humbert et son lecteur. Ce sentiment de pitié de révulsion et d’envie nous fait dévorer cet écrit d’une seule lecture. Nous sommes liés à Humbert comme il est lié à nous. Nous sommes le miroir de sa raison et il est l’incarnation de nos pulsions les plus abjectes. 

    Un livre qui aborde l’un des sujets les plus importants et qui ne cesse de grandir avec l’évolution de nos mœurs. Il est et demeure un classique qu’il convient de lire, pour se rendre compte apprendre et condamner et aider ceux qui souffrent comme lui. Pour que tout enfant ne devienne jamais la Lolita de quelqu’un. 

     

    Aenor

     


    votre commentaire