• Couverture La plus douce des victoires

     

    La plus Douce des Victoires

    De Kristiana Cook

    Édition: Aventure et Passion

    Prix: 6,50

    L'histoire:Il faut bien se marier un jour... Frederick Stoneham, baron de Worthington, est d'accord pour épouser lady Eleanor Ashton. La jeune fille, qu'il a brièvement rencontrée quelques années auparavant, est dépourvue de charme, mais qu'importe ! Seule sa dot l'intéresse. Devenu l'époux de cette godiche, il pourra à son aise dilapider son argent et collectionner les maîtresses. Or, la jeune fille, blessée par l'attitude humiliante qu'il a eue envers elle quatre ans plus tôt, refuse cette union. Léger détail, elle s'est métamorphosée en une déesse grecque ! Face à cette beauté qui lui tient tête, le débauché comprend qu'il va devoir batailler s'il veut remporter la plus douce des victoires...

     

    Mon avis: J'étais décidée à lire Orgueil et Préjugé pour le mois de février mais étant donné que je connaissais déjà le dénouement du livre (pour l'avoir vu maintes fois en adaptation cinématographique), je décidais de repousser la lecture de cet ouvrage. C'est ainsi que je recommençais ma quête pour trouver un livre romantique, à la mi-février. Une idée me vient alors, ma mère-grand, possède une bibliothèque remplie de romans d'amours et autres histoires romantiques. Croyez le ou non, je me rendis chez elle afin de trouver l'ouvrage parfait pour la consigne du mois. Après deux essais non concluants (histoires trop prudes, styles anciens et pas très attrayants), je tombais enfin sur La plus douce des victoires. Jamais deux sans trois comme on dit et le troisième était le bon choix.

     

    J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Elle fut fluide et rapide. Ainsi j'ai lu ce dernier en deux jours seulement. Je comprends l'attirance de beaucoup de femmes pour ce style littéraire... Après tout, qui n'a jamais rêvé de rencontrer un beau et séduisant inconnu dont les mots et les gestes nous remplissent de joie, d'amour et de passion instantanément? Même lorsqu'on a trouvé cet homme, parfois un peu de rêverie ne nous est pas interdit. En plus, ce sont des histoires finalement faciles d'accès, qui ne nous prennent pas la tête et qui permettent de s'évader l'espace d'un instant de notre quotidien parfois si ennuyeux. Pour ma part, ce style me fait beaucoup penser aux Shojo. C'est un genre, provenant des mangas (de BD japonaise) destiné à un public féminin, racontant des histoires d'amour entre jeunes généralement lycéens ou collégiens. Le schéma est le même: une jeune fille autrefois méprisée grandit et devient intelligente et belle, lorsqu’elle rencontre le beau garçon populaire, mais qui n'a pas connaissance de son existence... Quand un beau jour, un événement se produit les liant et là, la jeune fille auparavant si froide avec l'homme s'entiche de lui (si elle ne l'est pas déjà par le passé mais où elle  refuse de se l'avouer). Et le jeune homme devient fou amoureux d'elle, il cherche par tous les moyens à ne l'avoir que pour lui et lui seul. S’enchaînent alors des moments embarrassants et «chauds» entre nos personnages, puis l'amour les envahit. Bien sûr, il faut un rebondissement, quelque chose chez l'homme: un défaut, une action du passé, vient bouleverser les choses, créant une déchirure qui se finit par une fin heureuse. C'est peut- être un peu caricatural mais que ce soit dans les Shojo ou dans les Harlequins et autres romans passion, on retrouve ce schéma. C'est peut- être pourquoi aujourd'hui, je ne suis pas une mordue de ces livres. Ou du moins je l'étais dans ma jeunesse de part les nombreux Shojo que je lisais. Finalement, j'ai l'impression que ces romans d'amour sont l'ancêtre du Shojo moderne, à l'exception du cadre historique très souvent présent dans ces livres. Je n'en lirais pas tous les jours, mais j'avoue tout de même que de temps en temps ce genre d'histoire peut nous permettre de nous évader. La plus Douce des victoires est un roman très joli. J'ai beaucoup aimé les personnages et les lieux. J'ai été prise de passion pour nos deux protagonistes souhaitant à chaque page que leur amour éclate au grand jour. Je ne peux pas dire que j'ai détesté sinon je ne l'aurais pas lu si rapidement, mais disons que, sur le moment, l'histoire nous captive et c'est ce qui compte au final, car c'est la base d'un bon roman. Mais avec le recul on se dit que c'est tout de même prévisible et classique pour ce genre littéraire.

     

    Je dirais donc pour finir que, vous l'aurez compris, je trouve qu'une lecture comme La plus douces des victoires est idéale pour se changer les idées et pour lire tranquillement à tête reposée ou avant de dormir. Mais il ne faut pas, à mon goût, abuser de ce genre de lecture, sinon je pense qu'on en fait très vite une overdose et qu'on ne se lasse pas du style, mais de la lecture tout bonnement. Après, comme je le dis toujours, je préfère quelqu'un de passionné par ce genre littéraire que quelqu'un qui ne lit pas. Le reste n'est qu'une question de goûts et de couleurs.

     

    Ma note:

     

    14/20

     

    A lire Si Vous aimez:

    -Les romans d'amours

     -Les romans historiques

    -L'écosse

     

    Bien à Vous

    ❦Murmure Du Feu❦

     

     

     

     


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    Couverture Contes d'une grand-mère japonaise

     

    Titre:Conte d'une grand-mère Japonaise

    Auteur: Yveline Féray

    Édition: Philippe Picquier

    prix: 13,50 €

     

     

     L'histoire: Une grand-mère japonaise est partie à la recherche de contes, certains rares et peu connus, avec l'espoir de voir briller l'étincelle sans laquelle il n'est peint d'histoire. Et puisqu'il faut bien un commencement, ce sont d'abord les mythes fondateurs d'une nature peuplée de divinités, où la déesse du Soleil tient la première place, comme il se doit au Pays du Soleil levant. Suivent ensuite, autres pépites sur le chemin de la conteuse, une Cendrillon japonaise du Xe siècle et des récits mettant en scène samouraïs, moines bouddhistes, jeunes dames brodant de poèmes leur solitude, spectres et fantômes.
    Enfin, pour terminer,un miroir nous propose un proverbe à méditer : Le miroir est l'âme de la femme comme le sabre est l'âme du guerrier.

     

    Mon avis:Le japon, pays du soleil levant, pays de mon cœur. Qu'y a-t-il de mieux pour connaître une culture que de lire les contes qu'elle* écrit? Ainsi tombant par hasard sur cet ouvrage, je m'en emparais pour en savourer le contenu. Ce recueil rassemble divers contes traditionnels japonais. Il est donc difficile de faire une critique pour chacune des histoires que le livre contient. Je parlerai donc de ceux qui m'ont le plus marquée.

     

    Le livre s'ouvre sur l'origine du monde d'après le taoïsme:Kami Yo, l'âge des Kami. Un kami n'est pas un dieu, il est «un être placé plus haut et vénéré», mais il n'est en aucun cas considéré par les japonais comme un Dieu. Un peu comme pour le peuple Azandé ai-je pensé en lisant cela. Ces kamis sont donc à l'origine de notre monde, ils l'ont crée et organisé. Je fus surprise de voir à quel point ce récit est proche du mythe de Gaïa. Je ne peux m'empêcher de me demander si il n'y a pas eu une quelconque influence grecque dans ce conte. De surplus,après nous avoir expliqué comment le monde fut créé, on nous raconte la vie des Kami et on apprend l'existence du Yomi, qui représente les enfers. Un des Kami va y descendre afin de récupérer une Kami. Ça ne vous rappelle pas une certaine histoire? Le mythe d'Orphée ou encore Perséphone (car la Kami ne peut quitter ce monde, car elle a goûté à la nourriture souterraine)... Je suis persuadée que les passionnés de la Grèce antique adoreront comparer ce mythe avec ceux qu'ils aiment déjà tant.

     

    Le second conte hachi no ki, les arbres en pot, était magnifique, c'est l'histoire d'un couple pauvre qui, par une terrible tempête de neige, recueil un moine. Je n'en dis plus, mais la beauté de ce dernier vous transportera, par sa sagesse et son histoire.

     

    Le dernier dont je voudrais vous parler et celui de ochibuko no kimi, la dame d'en bas. Bien que l'histoire possède un schéma classique( une jeune fille délaissée par sa famille qui rencontre un beau jeune homme riche), il m'a permis d'en apprendre plus sur le rite du mariage chez les japonais: Les prétendants s'échangent des poèmes, puis durant une période particulière se passe des visites nocturnes ou les amants apprennent à se connaître. A la fin de chaque nuit, ils doivent s’échanger des poèmes spécifiques afin que la famille sache ce qu'il s'est passé. C'est la Kita no Kata. Puis dans la période qui suit, les futur maris doivent rencontrer la famille et recevoir l'accord du père durant le mukotori. Et enfin le mariage est célébré durant le tokoroawashi. Rien que pour ça, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre! Je trouve cela passionnant et ça me rappelle les visites nocturnes des Na de chine ou encore, le besoin d'un accord du père que l'on retrouve dans beaucoup de sociétés y compris la nôtre. Bien sûr, le mariage chez les japonais a évolué et ne se présente plus comme ça. Mais j'étais contente de découvrir cette facette du Japon. Par contre, un aspect m'a dérangé sur ce conte en particulier:

     

    [Spoil] Lorsqu'elle rencontre le beau jeune homme durant les visites nocturnes sans l'avoir rencontré auparavant, elle se fait littéralement violer! Deux nuits plus tard, elle l'aime... c'est pas le syndrome de Stockholm ça? [Spoil]

     

    J'en ai maintenant assez dit et j'espère vous donner l'envie de lire ce livre. Le style d' Yveline et remarquable: il est fidèle aux textes originaux, tout en étant facile d'accès. Chaque chapitre reçoit des notes précises et un petit avant-propos qui explique le contexte dans lequel le conte a été écrit. A la fin du livre sont suggérés plusieurs ouvrages si vous voulez approfondir votre connaissance sur la culture japonaise! Je ne manquerai pas d'y piquer quelques titres de livres! Si vous êtes un otaku ou juste intrigué par ce pays, je vous recommande la lecture de ce livre.

     

    Ma note 16/20

     

    A lire Si Vous Aimez:

     -Le japon

    -Les mythes et contes

    -Les histoires de fantômes.

     

     

    Bien à Vous

      Murmure Du feu ❦

     


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    Le cercle Pouckine

    Auteur: Simon Montefiore

    Edition: Pocket

    Prix 8,10 €

     

     

     

    L'histoire: Moscou, 1945. Tandis que Staline et ses courtisans célèbrent leur victoire sur Hitler, des coups de feu retentissent. Sur un pont proche du Kremlin gisent les corps de deux adolescents, un garçon et une fille.

    Meurtre passionnel ? Suicide ? Et s'il s'agissait d'un complot contre l'État ?
    Car un carnet a été retrouvé sur l'une des victimes. À l'intérieur, les fondements d'un parti romantique créé par les membres du Cercle Pouchkine, quelques lycéens amateurs de littérature.
    Emportés dans la tourmente d'une chasse aux sorcières menée par Staline lui-même, Sérafima, Andreï et leurs camarades signataires du Cercle sont un à un convoqués à la Loubianka, la pire des prisons moscovites, et forcés de témoigner contre leurs amis, mais aussi contre leurs parents, tous des proches du régime.

    Secrets de famille, histoires d'amour interdites... Dans un monde dominé par la peur, la moindre parole imprudente a des conséquences fatales.

     

    Mon Avis:Pour la nouvelle année, tout le monde prend de bonnes résolutions. Pourtant avec ce défi je dois me défaire d'une des lois incontournable d'une littéraire: Ne pas juger un livre sur sa couverture. C'est alors avec angoisse et amusement que j’arpentais les librairies afin de trouver un roman dont l'image promettait l'hiver. C'est alors que je tombais sur le «Cercle Pouchkine». Ce fut donc mon choix pour ce mois de janvier. J'ai tout simplement adoré! Déjà l'histoire me fit penser au film le cercle des poètes disparus. On retrouve la jeunesse bolchevique qui décide de créer un club de théâtre dans lequel ils mettent en scène une célèbre scène de Eugène Onéguine. Mais un jour deux des adhérents disparaissent... là commence une enquête menée par les «organes du parti». J'ai été captivé. Je me suis rarement ennuyée sauf durant des moments un peu politique (très mineurs dans l'ouvrage) où lorsque l'on parle de certains membres du Parti. Sous un meurtre qui semble être un crime passionnel les organes trouvent des éléments intrigants et dans leur paranoïa imaginent un énorme complot. Tout le long du livre on se dit, mais quand est-ce qu'ils vont arrêter de spéculer! Que va-t-il arriver à Andreï? Ce pauvre garçon balancé dans tous ce complot alors qu'il vient à peine d'arriver en Russie et qu'il à juste rejoint le club pour se faire des amis. Qu'elle secret Sérafima cache-t-elle car elle à un rôle bien particulier : tout semble s'articuler autour d'elle sans même que la jeune fille s'en rende compte. Soit dit en passant j'adore ce personnage, elle a le monde à ses pieds, elle semble différente des autres lycéenne. Elle a une vision unique du monde.Le seul défaut que je lui reproche c'est justement cette image qui rend le personnage très énigmatique qui sera détruite en un paragraphe lorsqu'elle s’effondrera parce que les organes viennent la chercher pour l’interrogatoire. Cela casse un peu le personnage monolithique, mais cela montre aussi son côté humain. Mais surtout la question qu'on ne cesse de se poser durant le livre c'est: Quel est son secret? Bref beaucoup d’interrogations. Une très bonne intrigue qui ne faibli pas tout le long. Les descriptions de certains lieux m'ont donnée envie de visiter Moscou. L'aspect historique du livre me donne envie de me renseigner sur l'URSS et plus particulièrement sur le régime de Staline. Parmi les personnages j'ai beaucoup aimé Andreï bien qu'on en parle pas plus que ça et Senka le petit professeur comme l'appel sa maman. L'enfant idéal cultivé calme et très intelligent pour son âge (12 ans). J'ai limité crié non lorsqu’on l'enleva pour l'interroger. Vous l'aurez compris, j'ai été transportée! Je recommande fortement ce roman, surtout si vous aimez les enquêtes policière, car pour une fois, vous ne vous fiez qu'aux témoignages pour résoudre l’énigme. S'agit-il d'un complot organisé ou de simples coïncidences ? A vous de le découvrir en lisant ce livre.

     

    Note 17/20

    A lire Si Vous aimez:

    -La russie

    -Les complots

    -L'histoire

     Bien à vous
    ❦Murmure Du Feu❦


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    http://img.livraddict.com/covers/160/160575/couv33967505.jpg

     

     

    Le mauvais génie

    L'histoire:Frédéric n’est pas trop mal loti : ses parents sont justes, la ferme familiale prospère et prometteuse. Mais Frédéric n’en fait qu’à sa tête, aux bons conseils de son père, il préfère les idées saugrenues et malhonnêtes d’Alcide, le fils du cafetier. Les bêtises succèdent aux bêtises…

     

    Mon avis:Moi qui pensais avoir tout vu des romans de la Comtesse de Segur. Le mauvais génie m'a beaucoup surpris. Je ne sais pas si c'est parce que ce livre s'adresse plus à un publique masculin ou bien parce qu'il ne se passe pas dans un milieu bourgeois, j'ai trouvé que les dialogues étaient plus crus, plus directs que d'habitude. Les personnages principaux sont tous issus des milieux populaires de l'époque: Julien et Frédéric qui sont des enfants de fermier, Alcide qui est fils d'un cafetier... Le seul personnage qui provient d'un milieu aristocratique n'est autre que M.Georgey un anglais aux traits ridicules. Il mange comme un malpropre, dépense énormément et, est très naïf ce qui fait que Alcide cherche toujours à profiter de lui. Madame la Contesse de Segur avec le personnage de M. Georgey, aborde un sujet qu'elle n'avait encore jamais exploré dans ses romans: la critique de la société bourgeoise. En effet, monsieur Georgey se fait berner, son langage mal maîtrisé du français le rend ridicule dans de nombreuses occasions. Il est même ivre dans un chapitre! Alors que généralement ce sont les mauvaises personnes qui dans ses histoires deviennent ivre. Il montre tous les défauts que peut avoir l'aristocratie au yeux de Madame de Segur. Mais cela ne semble rien à côté du petit peuple, à travers le personnage de Alcide, elle nous montre un jeune homme fourbe, avar et capricieux qui fera tout même tromper son unique ami Frédéric afin d'arriver à ses fins. Frédéric même si il est bon dans le fond se laisse influencer par son diabolique ami Alcide, d'ailleurs c'est le personnage qui m'a le plus énervé! Je hais les personnes qui n'ont pas de caractère et qui se laissent influencer. Finalement je trouve que dans ce livre madame de Segur nous montre tout les travers que peuvent avoir les hommes et l'humanité quelque soit leur classe sociale.

     

    Je trouve également que dans cet ouvrage la morale religieuse et moins présente, ce qui est mis en avant c'est le travail et la bonne volonté. C'est aussi un roman plus adulte, tout comme, après la pluie le beau temps où l'on voit les personnages grandir, ici ils ont déjà entre 17 et 20 ans. Sûrement une volonté de Sophie de faire évoluer les enfants qui lisent ses histoires à travers le temps. Leur montrant progressivement les vis et les beauté de notre monde. Ainsi dans ces deux livres ont voit des thématiques tel que l'amour, et le travail, le service militaire...

     

    Bien sur comme chaque roman de la comtesse de Segur, tout finit par s'arranger, les vilains sont punis et on termine toujours l'ouvrage par une morale! Je suis curieuse de savoir si d'autres livres parlent encore de ces sujets! Prochain ouvrage qui semble resté dans l'enfance: François le Bossus.

    Ma note 15/20

     

    A lire Si vous aimez:

    -Les histoires de famille

    -Les voleurs et leurs aventures

    -La vie de campagne

     

    Bien à vous
    ❦Murmure Du Feu❦

     


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    Présentation: Publié en 1995 dans la collection Le Sociologue, cet ouvrage fut, en français, l'un des premiers à montrer comment une problématique sociologique de l'ethnicité a pu se constituer. Le terme ethnique, s'appliquant à des réalités hétérogènes, les sociologues se doivent d'examiner comment une vision ethnique peut être pertinente et comment l'ethnicité devient un facteur de division, non nécessairement conflictuel, de la vie sociale. Le texte de l'anthropologue Fredrik Barth, traduit et présenté par les auteurs, est l'un de ces textes fondateurs de l'analyse de l'ethnicité. Une nouvelle préface complète cette réédition en poche.

     

    Mon avis:Voilà une chose hardie qu'étudier l'ethnicité. Tantôt confondue avec les notions de race, de nation et de communauté. L'ethnicité est un concept flou, est à la fois bien présent dans nos sociétés. Depuis la naissance de l'ethnologie en temps que discipline, cette notion ne cesse de faire débattre les ethnologues. Grâce à cette ouvrage, nous pouvons enfin voir les différentes théories qui constituent la notion d'ethnicité.

     

    Ce livre m'a beaucoup aidé durant mes cours sur cette notion. J'aime comment à travers les textes et les explications de chaque auteur à travers le temps, l'ouvrage nous raconte ces débats fastidieux à propos de l'ethnicité. Il nous permet d'obtenir un regard plus simple sur ce concept. Je le recommande à tous ceux qui doivent un jour travailler sur l'ethnicité. Je pense que ce livre est un très bon manuel concernant cette notion et qu'il pourra m'aider tout au long de ma vie. Je l'ai donc acheté afin de le consulter en cas de problème. Un inconvénient survient, l'ouvrage rassemble les pensées autour de l'ethnie, mais ce dernier ne nous donne pas au final une définition précise et objectif de l'ethnicité. C'est du moins ce qui m'avais gêné dans ma première lecture. Mais est-ce vraiment le problème? Finalement l'ouvrage n'a pas ce défaut car tout au long, il nous montre à quel point il est difficile de définir objectivement l'ethnicité et que dans toutes définitions les débats jailliront.

     

    J'ajoute à cela une dernière remarque, le style d'écriture peu parfois être ardu notamment durant l'exégèse de certain texte, il faut donc prendre son temps et obtenir un certain niveau de maturité

     

     

     

    Note Pour cet ouvrage:14/20

     

    A lire Si vous Aimez:

    -L'ethnologie

    -Les débats actuels

    -la culture générale

     

     

     


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