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    http://img.livraddict.com/covers/160/160575/couv33967505.jpg

     

     

    Le mauvais génie

    L'histoire:Frédéric n’est pas trop mal loti : ses parents sont justes, la ferme familiale prospère et prometteuse. Mais Frédéric n’en fait qu’à sa tête, aux bons conseils de son père, il préfère les idées saugrenues et malhonnêtes d’Alcide, le fils du cafetier. Les bêtises succèdent aux bêtises…

     

    Mon avis:Moi qui pensais avoir tout vu des romans de la Comtesse de Segur. Le mauvais génie m'a beaucoup surpris. Je ne sais pas si c'est parce que ce livre s'adresse plus à un publique masculin ou bien parce qu'il ne se passe pas dans un milieu bourgeois, j'ai trouvé que les dialogues étaient plus crus, plus directs que d'habitude. Les personnages principaux sont tous issus des milieux populaires de l'époque: Julien et Frédéric qui sont des enfants de fermier, Alcide qui est fils d'un cafetier... Le seul personnage qui provient d'un milieu aristocratique n'est autre que M.Georgey un anglais aux traits ridicules. Il mange comme un malpropre, dépense énormément et, est très naïf ce qui fait que Alcide cherche toujours à profiter de lui. Madame la Contesse de Segur avec le personnage de M. Georgey, aborde un sujet qu'elle n'avait encore jamais exploré dans ses romans: la critique de la société bourgeoise. En effet, monsieur Georgey se fait berner, son langage mal maîtrisé du français le rend ridicule dans de nombreuses occasions. Il est même ivre dans un chapitre! Alors que généralement ce sont les mauvaises personnes qui dans ses histoires deviennent ivre. Il montre tous les défauts que peut avoir l'aristocratie au yeux de Madame de Segur. Mais cela ne semble rien à côté du petit peuple, à travers le personnage de Alcide, elle nous montre un jeune homme fourbe, avar et capricieux qui fera tout même tromper son unique ami Frédéric afin d'arriver à ses fins. Frédéric même si il est bon dans le fond se laisse influencer par son diabolique ami Alcide, d'ailleurs c'est le personnage qui m'a le plus énervé! Je hais les personnes qui n'ont pas de caractère et qui se laissent influencer. Finalement je trouve que dans ce livre madame de Segur nous montre tout les travers que peuvent avoir les hommes et l'humanité quelque soit leur classe sociale.

     

    Je trouve également que dans cet ouvrage la morale religieuse et moins présente, ce qui est mis en avant c'est le travail et la bonne volonté. C'est aussi un roman plus adulte, tout comme, après la pluie le beau temps où l'on voit les personnages grandir, ici ils ont déjà entre 17 et 20 ans. Sûrement une volonté de Sophie de faire évoluer les enfants qui lisent ses histoires à travers le temps. Leur montrant progressivement les vis et les beauté de notre monde. Ainsi dans ces deux livres ont voit des thématiques tel que l'amour, et le travail, le service militaire...

     

    Bien sur comme chaque roman de la comtesse de Segur, tout finit par s'arranger, les vilains sont punis et on termine toujours l'ouvrage par une morale! Je suis curieuse de savoir si d'autres livres parlent encore de ces sujets! Prochain ouvrage qui semble resté dans l'enfance: François le Bossus.

    Ma note 15/20

     

    A lire Si vous aimez:

    -Les histoires de famille

    -Les voleurs et leurs aventures

    -La vie de campagne

     

    Bien à vous
    ❦Murmure Du Feu❦

     


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     Titre: François le Bossu

     Auteur: Comtesse de Segur

     Édition: Michel de L'Ormeraie

    Parution: 1979

     

    L'histoire: Christine mène une « vie de misère », abandonnée aux mauvais soins de sa bonne, Mina, par une mère plus occupée de ses toilettes et de sa vie mondaine et un père trop faible.

     M. des Ormes garda le silence, comme d’habitude, devant l’opposition de sa femme. Elle courut dans sa chambre pour préparer sa toilette du lendemain. Elle ne songea pas à Christine

     Heureusement, elle a l'affection de ses cousins Gabrielle et Bernard et surtout celle de François de Nancé, un jeune voisin souvent rejeté à cause de sa bosse.

     

    Mon avis: Qu'y a t-il de mieux durant une convalescence qu'un livre de Mme de Segur? Comme à son habitude, nous retrouvons les personnages types de l'univers de la Comtesse: Christine dans le rôle de l'enfant délaissée en dépit de toutes ses qualités, Gabrielle et Robert dans le rôle des bons cousins, François dans le rôle du meilleur de tous les enfants (malgré son infirmité: sa bosse), M.Nancé dans le rôle de l'adulte salvateur et Paolo dans celui de l'étranger Italien cette fois. Pourtant, dans ce roman, Sophie explore un sujet un peu nouveau: celui du handicap, qui lui permet d'axer son livre sur la morale chrétienne, le bon sens et la charité. François est donc un jeune garçon qui, durant sa petite enfance, subit un accident qui le rend bossu. Les gens ont peur de lui et le rejettent. Ils le croient méchant car son apparence est hideuse, alors que son âme, elle, est certainement la plus pure de toutes. Madame la Comtesse ne nous offre pas un récit larmoyant dans lequel son héros handicapé pleure sur son sort, mais qui bien au contraire profite de ce qu'il a. Il est si bon qu'il aide sa petite amie, la jeune Christine, abandonnée par ses parents. Voilà une des premières morales que nous offre Sophie à travers son livre, un message d'espoir: nous ne sommes jamais seuls, nous devons tous nous entraider et nous ne devons jamais nous plaindre de notre situation et à cela j'ajouterai profiter de ce que la vie nous donne.

    François le Bossu

     Nous sommes plongés dans le quotidien de Christine et non François pendant la majeure partie du livre. On apprend les malheurs de Sophie... Euh non de Christine! Qui subit multiples tourments avec sa mère vaniteuse, sa bonne Mina qui est d'une cruauté sans fin, et son père qui malgré la compassion qu'il lui accorde est bien trop occupé pour lui accorder un peu d'attention. Les épopées se passent jusqu'à ce que Christine vienne vivre chez M.Nancé pour plusieurs raisons... Interviennent de nouveaux personnages, Maurice et Adolphe, qui ne sont pas gentils avec François et finiront pas le regretter amèrement. Car Sophie nous amène à sa seconde morale qui est: tout finit par se payer. L'exemple de Maurice sera pour moi le plus marquant.

     [Spoil] Le personnage de Maurice après avoir déclenché un incendie avec son frère devient encore plus infirme que François. Bien sûr, François ne lui en tient pas rigueur et lui rend visite aussi souvent que possible ainsi que Christine. Ce dernier meurt d'une façon si violente! Enfin une chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas de la part de cet auteur. Même si on cherche à nous faire croire que, parce qu'il meurt en bon chrétien, c'est une bonne fin pour ce personnage, je suis persuadée qu'étant enfant je n'aurais pas compris cela et j'aurais eu très peur. [Spoil].

     Une belle petite histoire comme toujours avec La Comtesse, un vrai régal. Cela fait vraiment du bien de voir des personnages qui expriment sans cesse leur amour les uns pour les autres. C'est mielleux certes, mais dans ce monde moderne où l'on n'a plus le temps de se dire «Je t'aime» que ce soit entre amis ou pire à la famille, ça réconforte.

     

    François le Bossu

     

     Citation:«Maurice joignit les mains avec un geste de désespoir et gémit tout haut sur l'insensibilité de son frère et il en fit la comparaison avec François, et il se demanda d'où pouvait venir cette différence. Il crut comprendre qu'elle provenait de l'éducation différentes qu'ils avaient reçue: Adolphe et lui, élevés légèrement, sans religion, sans principes, ne vivant que pour le plaisir et la dissipation; François élevé pieusement, sérieusement quoique gaiement pratiquant la religion et la charité s'oubliant pour les autres et faisant passer le devoir avant le plaisir.»

     

     

    A lire Si Vous aimez

    -Les histoires d'enfants

    - les points de vue heureux sur des handicapes

    -la morale

     

    Ma note: 17/20

     

    Bien à Vous

    ❦Murmure Du feu ❦

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "les malheurs de sophie livre"

    Titre: Les Malheurs de Sophie

    Auteur: Comtesse de Segur

    Année de Publication: 1858

    Genre: Classique, Jeunesse

     

    ❦ Avant Propos Féerique ❦ 

    La petite Aenor jouait dans le jardin, accompagnée de son cousin Sylvain, de sa cousine Eugénie et de leur ami François. La bonne était parmi eux, et voyant que le temps était chaud elle leur proposa de rentrer pour dessiner. Aenor et ses amis coururent jusqu'au salon. La petite fille avait reçu une merveilleuse boîte en forme de livre dans laquelle se trouvait tout le nécessaire pour faire les plus beaux dessins. Ses parents lui avaient offert ce présent pour la féliciter d'aider les pauvres trois fois par semaine avec les sœurs. Quand fut venue l'heure du goûter elle reçut avec les autres enfants de jolies fraises bien juteuses ainsi qu'un morceau de pain et de crème. En voyant la crème François raconta l'histoire de Sophie dont l’imprudence l'avais clouée au lit pendant plusieurs jours. Tous tendirent l'oreille pour écouter les malheurs de Sophie.

    ❦ Quatrième de couverture ❦

    L'action se déroule dans un château de la campagne française du second empire où Sophie habite avec ses parents M. et Mme de Réan. Curieuse et aventureuse, elle commet bêtise sur bêtise avec la complicité critique de Paul, son cousin, qui est bon et tente de lui montrer le droit chemin. Elle a pour amies Camille et Madeleine de Fleurville, des petites filles modèles qu'elle peine à imiter. 

    ❦ L'avis d'Aenor 

    Quel délicieux moment passé en compagnie de Sophie, cette petite fille qui enchaîne les bêtises. Un roman qui se lit simplement, et qui ne cesse d’étonner. La petite Sophie est une enfant compliquée, dont la méchanceté, l'impatience, la colère rende laide et pourtant attachante. Du haut de ses quatre ans, elle ne fait rien de bon, malgré les explications et les avertissements de ses parents et amis. Elle n'en fait qu'à sa tête et se retrouve toujours dans les pires situations. Lorsque l'on voit cet enfant récidiver dans la bêtise, on en vient même à se demander si Mme de Réan n'est pas trop laxiste. Certes, il ne faut pas qu'elle devienne comme Mme Fichini (qui lui rendra bien), mais la "devise" de Mme Réan qui apparaît dans ce livre : "Faute avouer, faute à moitié pardonnée", n'aide pas Sophie à devenir bonne. Enfin, j'ai trouvé que certaines histoires notamment sur les animaux, comportaient un peu la même forme et pouvaient devenir lassantes par leurs répétitions dramatiques... Il n'en reste pas moins un très bon livre, mais qui ne se hisse pas à la hauteur de son second volume les petites filles modèles.  

    Aenor http://ekladata.com/U3-T6TisANDv0_WGSo2Z43EGp18.png  

    ❦ Murmure Du Feu   


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